L’extraction du lithium : les faits Vs le fake

Le fake :

Depuis quelques années on trouve sur le net quantité d’images qui ressemblent à celle ci-dessous. Pour les non-anglophones, le texte dit :

« Ceci est une mine où l’on extrait du lithium pour les batteries de voitures électriques »

« Ceci est un site de sable bitumeux en Alberta »

« dites moi en un peu plus sur la façon dont votre voiture électrique est meilleure pour l’environnement »

C’est vrai que vu comme ça, naïvement, juste en regardant l’image on a tendance à se dire quelque chose comme « ah mais c’est carrément horrible, le lithium c’est une vraie catastrophe, le pétrole à côté c’est super clean. Jamais je n’achèterais une voiture électrique ».

Si vous avez pensé cela, et bien vous venez de vous faire manipuler !!!

Les faits :

Pour commencer à démonter cette manipulation, il convient de dire que la première image de l’illustration (celle de la mine de lithium toute moche) n’est en fait pas du tout une mine de lithium!!! C’est une mine de cuivre, et plus exactement la mine de cuivre de BHP Escondida au Chili.

C’est facile à prouver, il suffit de chercher BHP’s Escondida Mine dans votre moteur de recherche favori puis de comparer les images (essayez Ecosia plutôt que Google, vous aiderez ainsi à planter des arbres à chaque recherche). Pour la petite histoire, il s’agit de l’une des 10 plus grandes mines du monde, ce qui explique que c’est un sacré trou dans la terre…

Petite parenthèse cuivrée : en 2015 on a utilisé environ 19 millions de tonnes de cuivre. Cela induit l’utilisation de millier de tonnes d’explosif, puis de transporter les gros rochers dans des camions géants jusqu’aux broyeurs de roches, puis d’arroser gaiement le roc broyé avec des millions de litre d’acide sulfurique. On laisse ensuite reposer la mixture toxique dans des champs de lixiviation en tas pour enfin en extraire le cuivre.

Maintenant dites-moi, combien de fois quelqu’un est venu vous dire que le cuivre c’est pas bien et qu’il ne faudrait pas l’utiliser? A mon avis ce chiffre est probablement zéro. Fin de la parenthèse cuivre, mais c’est toujours sympa d’avoir des sujets de réflexion en rab’.

On a produit en 2015 environ 35 000 tonnes de lithium. Le lithium se trouve essentiellement sous forme de sels. Ce n’est pas une ressource rare contrairement à ce qui se dit souvent, c’est même le 33 ème élément le plus abondant sur terre. Le soucis c’est que le Lithium réagit facilement avec l’air et l’eau, et on ne le trouve en quantité facilement exploitable que dans quelques endroits. J’imagine qu’un jour on arrivera à extraire le lithium contenu dans l’eau de mer, et là on aura accès à environ 230 milliards de tonnes de cet élément.

Actuellement, plus de 95% du lithium est produit en pompant de la saumure sous la terre et en laissant l’eau s’évaporer dans de grandes cuves, ou directement à l’air dans des marais salants. Le lithium est ensuite séparé de la saumure obtenue par électrolyse.

Cela n’a rien de comparable avec une mine : on ne fait rien exploser, il n’y a pas de gros camions qui circulent dans tout les sens, et pas de déversement d’acide sulfurique.

Les principales sources de lithium sont dans le désert d’Atacama au Chili et la plaine saline d’Uyuni en Bolivie. Ce sont deux des endroits les plus dépourvu de vie sur terre ! Pour la petite histoire, en 2003 une équipe de chercheurs a publié un rapport dans le journal des sciences, dans lequel ils ont reproduit les expériences faites par les missions Viking 1 et 2 sur Mars afin de détecter de la vie. Il n’en on trouvé aucune trace dans le sol d’Acatama, dans la région d’Yunga !

Tout le désert salé n’est pourtant pas complètement dépourvu de vie. A certain endroits on trouve des étendues d’eau ou il y a des crevettes très résistantes au sel, et aussi des flamants roses qui viennent dans ce lieu perdu. Qu’on fait les autorités? Ils ont fait de cet endroit une réserve nationale : la réserve nationale Los Flamingos . C’est très joli et complètement désert. Et on n’y extrait aucun lithium.

Donc voilà, une « mine » de lithium ça ressemble plutôt à ça en réalité :

Si vous êtes en train de lire cet article, c’est probablement que quelqu’un vous a dit un jour que l’extraction du lithium c’est mal, que cela nécessite de creuser des gros trous et de rejeter autour  pleins de trucs répugnants quitte a exterminer des troupeaux entier d’animaux indéterminés mais totalement innocents. Un peu comme les mines de cuivres, celles grâce auxquelles on fait des tuyaux, des fils électriques et toute cette électronique qu’on utilise pourtant tous les jours sans s’en inquiéter.

Alors pourquoi nous raconte-t-on des mensonges précisément sur le lithium? Simplement parce que pour certains groupes d’intérêts (quelqu’un à dit pétrolier?), la voiture électrique représente une menace qu’il faut décrédibiliser à tout prix. La méthode pour manipuler l’opinion du public est simple et éprouvée. Il suffit de partir d’une vérité que tout le monde connait (dans notre cas : les batteries des voitures électriques contiennent du lithium) puis d’y apposer un gros mensonge en image pour faire croire aux gens que le pétrole est propre et que les voitures électriques sont sales.

Mais analysons maintenant la seconde image, celle qui vante le pétrole propre provenant de sable bitumeux… Déjà, pourquoi appelle-t-on ça du « sable bitumeux »? Simplement parce que ce qui se trouve dans le sable n’est pas du joli pétrole bien fluide. C’est une matière gluante, épaisse, plutôt compacte et solide. Si on en découpe un morceau, le pétrole ne va pas gentiment en couler. C’est vraiment du sable noir, puant amalgamé.

Mais alors comment obtient-on du pétrole à partir de ce sable? Il y a deux procédés pour extraire du pétrole depuis le sable bitumeux.

Le premier procédé, appelé « extraction in situ » est celui utilisé sur la photo sur la première image. Ça consiste à injecter de la vapeur dans le sable au travers d’une série de puits horizontaux fonctionnant par paires. Une seconde série de puits sont forés un peu plus loin pour récupérer le pétrole libéré par la vapeur. Tout ce qu’il faut c’est brûler à peu près 43 mètres cubes de gaz naturel pour produire assez de vapeur qui servira à extraire un seul baril de pétrole (1 baril = 159 litres de brut environ).

Vu de « dehors » ça peut sembler effectivement très propre. Et pour cause, les dégâts se font à 100 m sous terre !! Par contre cette forme d’extraction du pétrole est très minoritaire (12% environ de la totalité de l’exploitation) car réservée aux gisement profonds ( en dessous de 75 m sous le sol généralement). C’est aussi la forme d’extraction la plus chère, et l’impact réel de l’injection de toute cette vapeur sous terre n’est pas encore vraiment connu.

De plus, les sites d’exploitation ressemblent bien plus à cela qu’a la jolie photo de propagande du début :

Usine d’extraction de pétrole de sables bitumeux Suncor, à proximité de Fort McMurray. (Photo MARK RALSTON/AFP/Getty Images)

Le second procédé d’extraction de sables bitumeux est moins subtil, et consiste tout simplement à une extraction minière quasi classique classique. Je reprend ci-dessous un extrait de la page wikipédia qui contient plein d’autres information intéressantes et que je vous encourage à lire

Puisque les sables bitumineux sont situés sous le sol, il faut tout d’abord raser toute la forêt boréale pour enlever le terreau de surface et le mettre de côté. Par la suite, on creuse le « mort terrain », qui est à une profondeur de 50 mètres environ. Le mort terrain est enlevé, jusqu’à atteinte des sables bitumineux qu’on extrait de mines à ciel ouvert. Tout ce procédé est effectué à l’aide de camions de 365 tonnes et des grues colossales, dont les pelletées font 100 tonnes. Le sable est par la suite transporté aux différentes usines d’extraction du bitume. L’extraction du bitume se fait par le procédé à l’eau chaude, mis au point par Karl Clark en 1929. Ce procédé consiste à placer le sable bitumineux dans d’énormes tambours rotatifs et à le mélanger avec de l’eau chaude et de la vapeur. Le bitume se sépare du sable et se lie aux bulles d’air. Le tout est tamisé et déposé dans des contenants de formes coniques permettant la séparation. Le bitume lié à l’air est récolté sous forme de mousse, contenant 65 % de pétrole, 25 % d’eau et 10 % de solides. Après avoir séparé le tout à l’aide de grosses centrifugeuses, trois couches sont observées. Les grosses particules de sables se déposent au fond, qui sont pompés vers une décharge et utilisés dans la construction des digues. La couche intermédiaire est constituée d’un mélange d’eau, de petites particules de bitumes et quelques minéraux, qu’on appelle mixtes. Cette eau intermédiaire est retirée et pompée afin de les réutiliser dans le processus d’extraction. Enfin, le bitume flotte à la surface, ce qui permet de le récupérer avec un pourcentage de 88 à 95 %.

A noter qu’il faudra encore transformer le sable bitumeux en pétrole exploitable (diluer avec 30% d’hydrocarbure léger, ou procéder à une cokéfaction puis un hydrocraquage) Tout cela bien sur consomme de l’énergie et engendre des déchets.

Pour finir voici quelques photos de ces mines de sable bitumeux. Ce n’est pas très glamour n’est ce pas? Dans l’excellent documentaire du National Geographic « Avant le déluge » (que je vous encourage à regarder si vous ne l’avez pas encore vu) Leonardo Di Caprio compare ces immenses exploitations au territoire du Mordor dans le seigneur des anneaux.

Pour conclure voilà à quoi aurait du ressembler la photo propagande du début.

C’est déjà plus sympathique pour les voitures électriques non?

La réalité

Et la version anglaise pour nos amis anglophones

Cet article est très très largement issu d’une traduction personnelle d’un article écrit par Mark Sumner que vous trouverez en suivant ce lien. J’ai adapté certains propos et rajouté d’autres informations qui me semblaient pertinentes, en essayant au mieux  de rester le plus honnête possible. Toutes les fautes d’orthographes sont de moi :-p

N’hésitez pas à laisser vos impressions ou à me signaler s’il y a des corrections à apporter.

58 réflexions sur “L’extraction du lithium : les faits Vs le fake

    • Ramond Nicolas dit :

      Belle article.
      Moi qui travaille justement au service lithium chez bollore on nous a mis en avant une nouvelle forme d’extraction encore plus seine où en gros on extrait d’un côté pour séparer le lithium de l’eau que l’on renvoie propre de l’autre côté. Ce qui ne détruit pas les nappes phréatiques. Car le seul problème est celui là, on perd l’eau qui s’évapore et quand elle est pompée dans le sol ça peut être un pb mais bien moindre que pour aller chercher du pétrole!

    • Rolf68 dit :

      Oui j’avais déjà lu votre article sur votre site. Merci de vos encouragements et continuez vous aussi le combat, plus on sera nombreux plus vite on pourra favoriser la transition vers quelque chose de meilleur.

  1. Oussama BENNANI dit :

    Merci pour votre article.
    Je me sent moins ignare, rassuré et moins bête, mais surtout encore plus convaincu pour la cause électrique et pour les énergies propres et renouvelables capables s’assurer un avenir propre pour mes enfants.
    A+

  2. Deep ecologist dit :

    Les infrastructures routières sont une menace. Les véhicules sont une menace. Les batteries sont une menace. Pour la vie. Le fait que l’extraction du lithium cause moins de dégâts en surface ne rend pas les systèmes industriels moins nocifs pour la vie sur cette planète.

    • Terre silencieuse dit :

      Les batteries seront un jours desuettes. Cette engouement n’est pas la solution verte idéale, elle est juste la plus rapide et payante pour l’industrie et le capitale fienencier.
      Cest donc, essenti3llement, la solition la plus payante. le petrole gras et sale de lalberta sert a faire des plastiques. Le petrole qui sert a faire le gaze des vehicule est de plus en plus difficile et cher à extraire, et les « ressources » se vide….lextraction, elle du lithium, nest absolument pas sans cause sur lenvironnement, le recyclage des batteries n’est pas une priorité non plus puisque, c’est plus compliqué. En ce moment c’est la rapidité, le cash rapide. Le lithium n’est même pas encore assez connu pour en mesurer les impcte réel de son extraction sur lenvironnement mais il raporte du fric… il nest pas sans conséquences importantes et observés, elles ne sont pas toutes connues… vous avez raison, les routes c’est un vi3ux système que j’aimerais aussi voir évolué. Par des train électrique suspendu par exemple… (sans l’usages polluant de batteries de lithium non recyclés) La technologique actuel permet d’avoir des véhicule qui fonctionne à l’air embiant, personne n’en fera , ou voudras en parler, cela ne doit pas sebruité tans que les moyens, les plus rares et donc payant, ne seront pas presque entierement extraits. Bien a vous…

        • Thierry Docquier dit :

          Oui, en effet la formulation peut faire sourire ceux qui ne connaissent pas mais cette solution pourra être utilisée pour générer de l’hydrogène qui est sans doute une solution beaucoup plus réaliste que celle des véhicules électriques puisant leur énergie sur les réseaux. Avec les décisions récentes de beaucoup de pays ont se précipite vers le tout électrique et les vraies difficultés pratiques apparaissent. Ce n’est PAS la solution de demain.

    • jean-françois FOURNIER dit :

      pour une batterie de voiture, la production du lithium nécessite l’équivalent de la consommation d’eau de 500 européens pendant un an……à l’heure où l’utilisation de l’eau est un enjeu national et doit être drastiquement réduite, faire l’apologie de la voiture électrique comme le font nos dirigeants est d’une absurdité phénoménale !!!

  3. Delar dit :

    Bonjour
    Merci pour cet article éclairant. Je m’en reservirai à coup sûr.
    Je me suis demandé comment étaient produits les 5% de lithium restant en dehors de l’extraction de la saumure ?

    Pour finir, ce serait idéal si l’électricité nécessaire à l’électrolyse pouvait être produite par le vent ou par le soleil 🙂

  4. Vincent dit :

    Ceci dit, à cause des contraintes de métaux, il est peu probable que la voiture électrique remplace la voiture au pétrole:

    « L’automobile face à ses contraintes : énergie et métaux – Part 2

    L’automobile a fortement changé ces dernières années: véhicules communicants, véhicules électriques, véhicules hybrides. Nicolas Meilhan et Philippe BIHOUIX experts en énergie et métaux font le point des évolutions futures en fonction de l’évolution des ressources énergétiques et minières. Intervenant : Nicolas MEILHAN de la société FROST et SULLIVAN et Philippe Bihouix, ingénieur spécialiste des métaux Institut Momentum. »

    https://tv.arts-et-metiers.fr/lautomobile-face-a-contraintes-energie-metaux-part-2/

    Avec le pic pétrolier, nous avons mangé notre pain blanc.

  5. tibo dit :

    Le problème ne viendrait pas plus du cobalt contenu dans les batteries li-ion (95 % des batteries)?
    Je veux bien croire que l’extraction du lithium soit +- « vert », bien que le besoin en eau est si important dans des zones si désertique que ceci va quand meme pauser un sacré problème dans les année à venir… Mais l’extraction du cobalt? Du coup la manipulation se situe à quel niveau? Puis-je avoir votre commentaire? Je tiens à preciser que je ne suis aucunement un partisan du pétrole, mais plus un partisan de la cuisse qui chauffe sur un vélo (10000 km/an – trajet maison école boulot – 36 km par jour). Energie renouvelable à souhait jusqu’à épuisement du bonhomme ;o)
    Respectueusement, thibaut

    • Thomas dit :

      Bonjour, je me permets de répondre même si je ne suis pas l’auteur de cet article.
      Le problème vient surtout de la production d’une voiture électrique deux fois plus polluante que la production d’une voiture thermique (pas utile de débattre sur ceci, les scientifiques s’accordent là dessus). Donc l’impact est difficile à compenser. Et pour faire court l’industrie minière est extrêmement polluante, étant donné que le métal et le minerai sont omniprésents dans la voiture (électrique mais aussi sur une thermique) et il n’y a pas que du lithium, il faudrait parcourir 30 000 à 40 000 km si la production d’électricité servant à recharger la batterie était verte. Et ce n’est pas le cas. Donc avant de parcourir tous ces kilomètres, la batterie sera en fin de vie. Et par conséquent il faudra en racheter une et tout le calcul de compensation est à recommencer.
      Et oui le cobalt est un énorme problème (je le rappelle, la principale source est la République du Congo). Déjà pour commencer, d’un côté humanitaire ; les populations sont exploités, les mineurs peuvent être des enfants privés d’école. De plus l’environnement est détruit notamment lors des ruptures de digues (4 à 5 ruptures de digues par an dans le monde ; les ruptures de digues est la forme de stockage des déchets la plus courante (semblable à un barrage de boue)).
      Ceci dit, il ne faut pas non plus psychoter complètement puisque notre vie entière est surminéralisée (les ressources minières sont partout). Ce qui aboutit à la conclusion que, encore une fois, il faut modifier entièrement nos comportements.
      (Et je le précise, je ne suis pas non plus un partisan des voitures électriques ou thermiques, mais plutôt comme vous, de l’effort physique.)

      Mes sources sont principalement le reportage de Célia Izoard et le thinkerview de Aurore Stephant.

      Je ne veux en aucun cas être agressif envers l’auteur de l’article, je donne juste les informations et les chiffres que j’ai et essaie d’élargir mon avis sur ces sujets. Je serai ravi si l’auteur le répondait.

  6. Camille de Savoie dit :

    Fantastique article, je peux enfin étayer avec du concret les discussions avec les collègues depuis que j’ai une Zoé, je disais la même chose sans pouvoir le démonter 😀

  7. Joseph dit :

    Bonjour,
    nous vivons dans un monde ou nous ne pensons qu’a notre confort journalier. télé, smartphone déplacement individuel etc. Le culte de l’individualisme.
    est il necessaire de continuer à utiliser un véhicule individuel ? voir 2 à 5 vehicules dans une famille européenne… la solution ne serait elle pas le vehicule collectif autonome diesel essence ou électrique… qui a écouté les propos de Bernard Darniche qui a toujours préconisé la diversité des sources d’énergie pour les déplacements ?. hier tout diésel aujourd’hui tout electrique et autonome.
    Au fil du temps on invente et on defend les inventions qui procurenet du confort a une minorité mondiale. la polllution ? qui quoi . la voiture est elle seule a polluer ?on enrichit les uns et on défent les autres. Qui dit la verité ? qui en subit les conséquences ?
    «Celui qui parle ne sait pas, celui qui sait ne parle pas ». Lao-Tseu

  8. Cedric dit :

    Article très intéressant, un grand merci. Dommage de ne pas répondre à la question du Cobalt. extrait à mains nues en RDC (notamment), au travers de l’esclavage d’enfants par les chinois. Quel impact du Cobalt dans la chaîne ? ressources naturelles suffisantes ? Impact environnemental ? Impact social ?

  9. Zuber Walti dit :

    Depuis des décennies les groupes pétroliers rachètent les brevets de projets de moteurs non thermiques. Et entourés de lobbyistes grassements payés pour manipuler les politiques et les citoyens par des reportages mensongers! Mr.Prix ne pourrait-il pas avoir un œil sur le sujet!!

  10. Philippe dit :

    Pas convaincu. Je trouve qu il y a du partie pris.

    N’oublions pas qui si les groupe pétrolier cherché à tout faire pour vendre leur produit et rester maitre du marcher, ceux qui mise sur lelectrique on tout intérêt à faire promouvoir le bienfait de l’électrique.

    .beaucoup de point prouve que lelectrique beau pas si propre et écologique que ça.

    Déjà l’électricité qui recharge nos batterie viennent du nucléaire. Déchet polluant pour la planète, de plus nous ne savons pas bien recyclé les batterie usagé.

    Après l’article démontre le fa ke sur l’extraction du lithium mais quel est il des autres matériaux. Personnellement je n’ai jamais entendu les rumeur cité plus haut mais par contre j’ai lu plusieurs article sur lextration du cobalt… par des enfants au Congo. https://www.lepoint.fr/monde/extraction-du-cobalt-d-apple-a-renault-amnesty-note-les-grandes-firmes-15-11-2017-2172436_24.php
    Mais également d’autre composant dans des pays sous développe. J’ai même entendu parler que ça demandait beaucoup d eau etc etc.
    Certaines informations sont peut être fausse mais faut des sont bien réel et je trouve bizarre que vous ne N fassiez pas mention n’y aurait il pas un certain lobbyisme? Vu votre parrainage pour la tes la je partirais que oui!

    Les gens sont ils à ce point des moutons pour pas sen apercevoir.

    Ça ne m’étonnerait pas que ce commentaire soit supprimer d’ailleurs !

    • Rolf68 dit :

      Bonjour.

      Le but de cet article est de rétablir les faits sur UN point, a savoir la fausse affirmation que l’extration du pétrole est clean alors que celle du lithium ne l’est pas. Vous, vous posez d’autres questions qui ne rentrent pas dans le cadre du point traité, c’est bien pour cela que je n’en parle pas ici.

      Pour répondre rapidement toutefois : l’électricité n’est pas complètement propre, certe, mais elle l’est toujours plus que le pétrole. Même en rechargeant une voiture électrique à partir d’une usine fonctionnant avec de l’energie fossile, on produit même dans le pire des cas 20% de CO2 en moins.

      Les centrales nucléaires ne sont pas la solution idéale, mais elles sont là donc autant les utiliser encore jusqu’a ce qu’on arrive à mettre en place de quoi les remplacer.

      L’électricité est de plus en plus verte, le pétrole de plus en plus sale…

      La part de Cobalt dans les batteries est en train de diminuer. Tesla par exemple est arrivé à réduire son usage de 8% à 2% . De nouvelles technologies de batteries pourraient s’en passer complètement à l’avenir. De plus les conditions d’extraction du Cobalt sont un problème politique. Ca se passe un pays bien précis d’Afrique qui est notoirement connu pour sa corruption généralisée. Il existe des tas de mines ailleurs dans le monde ou aucun enfant ne travaille.

      Pour l’eau, oui, il en faut et c’est valable pour l’extraction de tous les minerais. C’est aussi valable pour le Coca-Cola par exemple, qui demande 7l d’eau pour faire 1l de boisson qui rend obèse. Et combien d’eau a déjà été pollué par les nombreuses marrées noires du pétrole ? Et l’eau en bouteille qu’on trimballe sur des milliers de kilomètres en camions et qui arrivent chez vous pleine de pollution dues au plastique de la bouteille, qu’en pensez-vous?

      Le lien de parrainage, je ne l’ai rajouté que hier soir, soit plus d’un an après la mise en ligne de l’article, et bizarrement vous sautez dessus en me traitant de lobbyiste mercantile. Bravo belle réactivité ! Je n’oblige personne a cliquer dessus et je ne demande pas d’argent nulle part. Si quelqu’un passe par là et souhaite l’utiliser je lui en serais reconnaissant mais il n’y a aucun piège derrière je profite juste de l’occasion pour peut etre rentabiliser un peu le temps passé à créer tout cela. J’ai peu de temps libre et malheureusement je n’ai pas non plus les moyens de publier autant que je voudrais sur tous les sujets que je voudrais, mais j’essaye de faire ma part, tout bêtement.

      • rikey dit :

        évidemment que le pétrole pollue , mais le lithium n’est pas 100% clean, de plus la Bolivie où le lithium est présent en très grande quantité n’a plus de loi encadrant le travail des enfants , je vous laisse imaginer la suite. pour produire du lithium entrant dans la composition des batteries le processus est long et demande de l’énergie, c’est sans doute un produit à exploiter mais il faut rester vigilant . Rappelez vous pour les plus vieux, en 1974 le nucléaire était la solution à tous les problèmes puisque le pétrole n’allait plus exister lors du passage en l’an 2000(d’après les plus grands experts de la planète), en 2018 le pétrole est toujours là ,c’est certain il pollue mais la nouvelle solution est de se remettre au nucléaire par les annonces du tout électrique (c’est la solution d’après les plus grands experts de la planète). Alors voiture nucléaire ou voiture recyclable? La force de nos nouveaux dirigeants politiques c’est d’avoir travesti les écologistes en pronucléaire…..c’est dommage.

      • Philippe dit :

        Bonjour Rolf

        Je viens de retomber sur cette article par hasard d’où cette réponse tardive.

        Je tenais tout d’abord à m’excuser si tu a penser que j’attendais une occasion pour te sauter dessus. C’est une pure coïncidence que mon commentaire sur ton parrainage est survenu le lendemain ou tu l’as poster. J’ai simplement lu ton article le jour où j’ai poster mon commentaire. Il est vrais que je trouvais un peu gros d’ententre parlé de lobbysme pétrolier d’un côté puis de parrainage sur Tesla derrière mais je comprends ton explication à ce sujet.

        Je voulais également préciser que je ne soutien pas la cause pétrolifère mais comme l’explique la personne du poste d’après, je dit « méfions nous ».
        D’ailleurs je suis électricien spécialisé dans la signalisation ferroviaire donc autant dire que je n’ai rien à gagné dans l’un comme dans l’autre.
        Par contre j’émets des réserves contre la politique du tout électrique qui a le vent en poupe et qui fera le bonheur des entreprises de commerce de voiture électrique (entre autre). Je sais que Tesla fait des effort (batterie entièrement chargé par de l’énergie verte apparement) par contre dans un reportage il avait reconnu la problématique des trois matériaux « rare » et disait n’avoir pas encore trouvé de solution mais cherchait des matériaux alternatif.

        J’avais bien conscience que ton texte parlais du fake sur le lithium mais en le lisant je l’ai trouvé plus large de sens d’où mon intervention.
        D’ailleurs je pense que les gens sont pas si stupide pour croire que si l’extraction du lithium était avérée néfaste ils en conclueraient forcement que celui du pétrole est propre. Les problématiques du pétrole existe depuis des lustres et les gens en sont conscient mais en ce qui me concerne je trouve que bon nombre de personne vante trop rapidement les bienfaits de l’électrique sans en mesurer toutes les conséquences.
        Il ne faut pas bon plus excuser certains méfait sous prétexte qu’ailleurs il font pareil (cf ton exemple sur coca cola).
        Outre l’appauvrissement des pays comme Argentine la Bolivie et le chili (qui détiennent apparemment 85% de la réserve mondial de lithium .. source a vérifier) il semblerait que ça aurait un impacte également sur la faune local. Nous avons également les superchargeur, bien que j’ai entendu tout et son contraire à ce sujet à ma connaissance les chargeurs rapide ont toujours détérioré une batterie (et a tendance à les faire chauffer).

        Je ne refuse pas le progrès, je ne suis pas quelqu’un de parano à fond sur la théorie du complot mais je pense surtout que derrière ce grand drapeau vert qu’on nous vante se cache une cause politique et une opportunité que bon nombre d’entreprises compte saisir pour s’enrichir…on est, je pense, très loin du soucis de l’écologie.
        Idem dans certain commentaire des personne 100% énergie verte que j’ai pu lire plus bas. J’ai du mal à croire qu’on puisse traiter quelqu’un qui a investi dans de panneaux photovoltaïques et une voiture électrique de pollueur… par contre lui rappeler que derrière se cache quelques mensonge est a mon sens normal. Puis il faut être honnête; ce qui motive les gens de se lancer la dedans ce n’est pas la préservation de la planète mais bien celui de son porte-feuille (le reste étant vu comme un « bonus supplémentaire ». Pour le photovoltaïque il y avait une aide de l’état et les fournisseur d’électricité rachetant l’électricité des particuliers ont permit de faire des économies sur le long terme. A ce moment je ne pense pas qu’il on pensé recyclage ou pollution de fabrication… ni intervention des pompiers (d’ailleurs pour tuer un fake à ce sujet les pompier interviennent sur tout les feux y compris chez les gens équipés de panneaux photovoltaïques sauf qu’ils ne peuvent pas passer par le toit ni l’arroser il me semble).
        Bref… a mon sens le système de batterie n’est pas la solution idéale esperont que d’autres alternatives verront le jour. D’autant que si les ressource venait à manquer il sera de paire avec la flambée des pris des batteries lithium et donc un coût sur tous les appareils du quotidiens.

        En tout cas merci d’avoir pris le temps de répondre ce fût un plaisir d’échanger avec toi.

        • Rolf68 dit :

          Bonjour Philippe

          Merci à toi pour cette longue réponse, même tardive ça fait plaisir 😉

          Effectivement c’était une malheureuse coïncidence qui a fait que j’avais rajouté mon lien de parrainage juste avant ton passage. Je l’ai d’ailleurs enlevé depuis comme ça plus de soucis d’indépendance de l’article :p

          Je sais bien que la problématique des voitures, et de la consommation en général, c’est que quoi qu’on fasse c’est toujours au détriment de quelqu’un ou quelque chose, quelque part. En général ça se passe loin et du coup on n’y prend pas garde. Je ne peux donner ici que mon avis personnel, qui découle de mes recherches et de mes propres calculs.

          Pour moi, en mobilité individuelle à 4 roues c’est la voiture électrique qui a dans sa globalité un impact moindre par rapport aux équivalents thermiques. La fabrication des batteries consomme certes de l’énergie et des ressources en amont de l’utilisation du véhicule, mais ensuite on devient vite vertueux sur la durée de vie de la voiture, puis sur la seconde vie des batteries en solution de stockage, et enfin lorsqu’elles seront recyclées au bout d’une vingtaine d’années d’utilisation on retrouvera tous les composant toujours à l’intérieur, alors que l’essence on l’aura juste cramé dans l’air, en la recyclant en cancer dans nos poumons. Beaucoup imaginent encore qu’il faut changer les « piles » tous les 2-3 ans dans les VE, comme pour les portables. Rien n’est plus faux et je le constat moi-même avec ma batterie de 10 ans qui m’emmène encore à 300 km d’autonomie.

          Mais comme toi je constate qu’en général les gens ne sont absolument pas sensibles au problèmes de l’environnement. Je suis de ceux qui sont d’accord pour payer plus cher pour favoriser le renouvelable, mais c’est vrai que ce n’est pas la majorité. J’ai acheté ma voiture par passion car j’ai eu un véritable coup de cœur pour ce modèle là, et crois moi je ne me suis pas enrichi au passage 😀 . J’essaye pas contre de m’en servir pour attirer l’attention des gens sur la mobilité électrique, et l’accroche fonctionne assez bien 😉

          Concernant l’avenir de la batterie, je pense que dans une dizaine d’années le problème du lithium et autre cobalt sera du passé, avec des batteries au graphène ou au souffre. Ça n’engage que moi, mais les progrès vont sans doute aller vite de ce côté. Qui vivra verra 😉

          Merci et cordialement 😉

  11. R'hideuse dit :

    J’ai le package panneaux photovoltaïques en autoconsommation et voiture 100 % électrique…
    Je suis aux yeux de mon entourage une extraterrestre pollueuse car entre les batteries de ma voiture et les panneaux solaires qui polluent aussi (enfin qui ne sont pas recyclables comme je l’entends).
    Voilà j’avoue ici ma faute…
    Bon l’ironie étant finie, il est évident que chaque action humaine laisse une trace sur notre planète, même nos déjections ne sont plus biodégradables avec tous les pesticides et additifs nocifs qu’on ingère sans faire attention.
    Alors on fait quoi ? on continue dans ce qu’on sait être mauvais ou on essaye de changer ?
    Merci pour l’article, je ne roule pas encore en Tesla (j’ai une petite leaf 30kw) mais ma prochaine en sera une j’espère…
    A mon avis le problème c’est que chacun doit agir… je dis pas acheter une voiture électrique quand on ne peut pas mais déjà un geste (fermer l’eau quand on brosse les dents, ne pas boire d’eau bouteille, éviter le plastique et les emballages etc), y’a tant à faire même si on a pas les moyens en argent
    Toute action entraîne une réaction et ne rien faire entraîne…

  12. Phil dit :

    Bonjour, et bravo pour votre travail. En publiant ce genre d’article, vous avez pris le risque de vous exposer à toutes sortes de commentaires, pas toujours agréables, ce qui prouve qu’en plus d’être intelligent, vous avez du cran : félicitations ! Grâce à vous, je suis encore mieux informé. Il y a deux mois, ma compagne et moi avons décidé de laisser tomber nos métiers (infirmière à domicile et dirigeant de PME) pour ouvrir un magasin bio et de circuits courts de 400 mètres carrés, situé à 500 mètres de notre domicile. Auparavant, nous parcourions tout deux environ 120.000 km cumulés, avec des voitures thermiques. Nous avons ainsi divisé notre empreinte par 100…car il faut tout de même pouvoir assurer les livraisons grâce à une auto…électrique ! Encore merci… Phil.

    • Rolf68 dit :

      Bonjour à vous et merci pour ce commentaire très motivant 🙂
      J’espère que votre magasin bio aura le succès qu’il mérite, c’est un gros défi que vous avez choisi de relever, bravo !!
      Si vous avez un site internet pour votre activité n’hésitez pas à laisser l’URL en commentaire 😉
      Merci à vous et bonne journée.

  13. Rablat dit :

    Impact de l’extraction Modifier
    Le lithium métallique réagit avec l’azote, l’oxygène et la vapeur d’eau dans l’air. Par conséquent, la surface de lithium devient un mélange d’hydroxyde de lithium (LiOH) corrosif du fait de son pH fortement basique, de carbonate de lithium (Li2CO3) et de nitrure de lithium (Li3N). Une attention particulière devrait être portée aux organismes aquatiques, exposés[réf. souhaitée] à la toxicité des sels de lithium[81].

    L’extraction du lithium a un impact environnemental important. En effet, le procédé d’extraction consiste à :

    pomper la saumure présente dans le sous-sol des lacs salés ;
    augmenter la concentration de la saumure par évaporation ;
    purifier et traiter la saumure au chlore afin d’obtenir le carbonate de lithium (Li2CO3) pur à 99 % ;
    effectuer la calcination du carbonate pour obtenir l’oxyde Li2O.
    Pour pomper la saumure, on a besoin de carburant ; puis, l’évaporation nécessite de larges espaces de salins ; enfin, la calcination du carbonate de lithium libère du CO2[82],[83].

    Les populations locales, aux abords des sites d’extraction, sont affectées par la contamination de leurs sols. Sur le plateau tibétain, autour des lacs asséchés, les cancers se multiplient, du fait des solvants utilisés pour la production, et le lithium présent dans les sources d’eau provoque des intoxications[84].

    Enfin, la croissance de la demande stimule la recherche et l’exploration de nouveaux gisements, ce qui conduit, selon l’association Les Amis de la Terre, à bafouer les droits collectifs à la terre des peuples indigènes, pourtant prévus par la convention 169 de l’OIT[85].

  14. Xor dit :

    « Maintenant dites-moi, combien de fois quelqu’un est venu vous dire que le cuivre c’est pas bien et qu’il ne faudrait pas l’utiliser? »

    L’argument qui tue. On pollue à fond donc on peu polluer encore plus.

    Le vrai problème ce n’est pas que ca pollue mais qu’on fait croire au gens que c’est « vert » pour vendre des produits alors qu’on remplace juste une pollution par une autre. Mais bon, à la place de polluer nos poumons avec des voitures à explosions , on va tuer des gens à l’autre bout de la planète, pas grave, ca se verra pas.

    Hypocrisie de bobo…

  15. Bertrand dit :

    Combattre des fake par des fake : Tu dénonces la manipulation des images, et toi même, tu nous montres de très belles photos de l’extraction du lithium que tu compares à de très moches photos d’extraction du pétrole. Quel manque d’objectivité ! Quelle que soit la ressource extraite, ce sont les intérêts financiers et la recherche de profit qui conduisent à la destruction de la nature et des pauvres gens qui sont employés dans ces mines. C’est le système capitaliste qu’il faut combattre, plutôt que de vanter telle ressource plutôt que telle autre !

    • Rolf68 dit :

      Bonjour. Et donc ta fameuse « objectivité » consisterait en quoi?

      « Combattre le capitalisme » n’est pas le but de cet article.

      Merci d’être passé 🙂

  16. Honorine Farcy dit :

    Bonjour,
    Il semblerait que la question de l’eau n’ait pas été abordée.
    Or, la production de lithium est gourmande en eau:
    https://ecoinfo.cnrs.fr/2011/06/01/le-lithium-impacts-de-la-production/
    Il se trouve que le Portugal fait partie des pays menacés par la pénurie hydrique:
    https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/eau-penurie-eau-quart-population-mondiale-menacee-77142/
    Enfin, lorsqu’on envisage la question des ressources naturelles, de leur façon de les utiliser et de redistribuer le fruit de leur production, on aborde un sujet de société éminemment politique.
    On ne peut donc pas, à mon sens, évacuer la question de la façon dont le système capitaliste (ou autre) va résoudre (ou pas) les problèmes écologiques, économiques et sociaux engendrés par l’exploitation d’une ressource naturelle, quelle qu’elle soit.
    A ma connaissance, il n’y a pas d’entreprise capitaliste qui soit vraiment écolo.
    Chacun observera les couteuses (voire douteuses) campagnes de greenwashing qu’elles engagent pour nous convaincre de leur vertu mais qui sont plutôt révélatrices de leurs turpitudes en la matière…
    Pour en revenir au Portugal, c’est un pays qui est doté de sérieux atouts environnementaux.
    En effet, l’industrie y est peu développée car sa richesse provenait d’une économie de rente (jusqu’à fin de l’époque coloniale en 1975) que le dictateur Salazar essayait de maintenir coûte que coûte.
    Cela a permis de développer le tourisme depuis les années 1980.
    Mais on n’y parle quasiment pas d’écologie comparativement aux autres pays d’Europe même si le dernier gouvernement de gauche (alors que l’Europe se « droitise ») a su tirer son épingle du jeu malgré la crise de 2008, ce qui a fait évoquer par certains éditorialiste un miracle portugais.
    Le sort du pays en matière d’environnement dépendra donc de la façon dont le prochain gouvernement abordera (ou pas) le sujet.

    Au plaisir,

  17. R. DE SOUSA dit :

    Bonjour,

    Votre article a le mérite de rétablir une certaine vérité quant à l’impact environnemental de l’extraction du lithium via les eaux de saumure. J’en avais moi- même une perception erronée et ce dernier m’a permis au moins d’aller creuser la question de manière plus rigoureuse. Pour cela je vous remercie.
    Pour autant, je regrette qu’il ne soit pas pleinement objectif car il n’en présente que la partie belle et le mettre en comparaison avec l’extraction des sables bitumeux n’est pas forcément pertinent (tout le monde est d’accord sur la nocivité de ce mode de production et de l’utilisation du pétrole en général). Il aurait été intéressant de parler aussi des autres modes d’exploitations (via les roches granitiques), du coût énergétique ainsi que de la consommation en eau douce permanente induite pour le traitement. Aussi, je me permets de vous partager un article trouvé sur la toile qui, selon moi, permettra à chacun de compléter son information et ainsi parfaire son opinion sur le lithium :

    https://planet-terre.ens-lyon.fr/article/lithium-or-blanc.xml#enrichissement

    La guerre véhicules thermiques / véhicules électriques dure depuis l’invention de l’automobile et a encore de belles années devant elle. Pour être totalement objectif et faire une comparaison entre les deux, il faudrait tenir compte du cycle complet, sur toute la durée de vie et d’utilisation d’un véhicule et en intégrant tout ce qui se passe en amont et en aval. Là, entre la peste et le choléra, je choisis le traitement !

    A défaut de solution idéale, car elle n’existe pas, les politiques publiques doivent inciter les constructeurs à la vertu, en développant des technologies qui permettent de réduire autant que possible l’impact environnemental et les consommations. Quand on sait que le rendement énergétique d’un véhicule thermique est inférieur à 30% encore aujourd’hui, en 2021, on se dit qu’il y a encore fort à faire pour atteindre l’optimisation.

    La solution ne passe pas forcément par l’électrification à 100% : c’est une alternative crédible (sous conditions) mais surement pas une solution … Cela ne reste que mon avis.

    Nous sommes tous d’accords sur un point : on peut et on doit mieux faire !

    • Rolf68 dit :

      Bonjour.

      Merci pour votre commentaire et votre lien, c’est toujours intéressant d’avoir des compléments d’information 🙂

      J’en profite pour rajouter un petit lien vers une vidéo plutôt bien faite qui compare les VE et les VT et où l’on parle aussi un peu du lithium australien

      https://www.youtube.com/watch?v=0tiQr7qlnOY

      Bonne journée à vous 🙂

  18. Lepuristeecolo dit :

    J’aimerais savoir si quelqu’un a remarqué : un bassin d’évaporation dans le désert ? Cela nécessite d’acheminer de l’eau, et le Chili est actuellement en pleine sécheresse et ce depuis un bon moment. Cela fait-il vraiment du lithium un produit écologique ?

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